ASE – Crises : les signes avant-coureurs
Entre crises et développement, la santé d’une entreprise est parfois à géométrie variable. Pour lui épargner des soubresauts néfastes, il convient de prendre constamment son pouls et de se montrer réactif au bon moment. Pour ce faire, le chef d’entreprise doit connaître les signes avant-coureurs des crises qui peuvent frapper sa société, la fragiliser ou la déstabiliser.
Ainsi :
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La perte de clients importants, ou de produits devenus inadaptés ;
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Des relations difficiles avec son banquier. Frictions qui peuvent conduire à un arrêt des concours bancaires ;
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Des retards de paiements, avec des risques de non livraison par les fournisseurs ;
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Des inscriptions de privilèges, qui peuvent se répercuter sur la crédibilité de l’entreprise et entraîner des pertes de crédits ;
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L’impossibilité de contracter de nouveaux emprunts (pour remettre à niveau l’équilibre financier ou faire face à des investissements indispensables) ;
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Des conflits entre associés, pouvant aller jusqu’à la rupture ;
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Des difficultés liées aux salariés : démission d’un salarié clé, concurrence déloyale d’un ancien salarié ;
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Des litiges ou procès avec un client ou un fournisseur (avec une incidence sur le chiffre d’affaires) ;
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Des contrôles fiscaux ou sociaux entraînant des redressements importants et des risques de rupture de trésorerie ;
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Une assignation d’un créancier en vue de l’ouverture d’une procédure collective.
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